Parce que manger est essentiel à la survie de l’homme, conserver la nourriture dans de bonnes conditions a toujours été une priorité majeure.
Dès l’Antiquité, les logements romains, grecs et égyptiens prévoyaient déjà une pièce fraîche et calfeutrée pour maintenir les denrées alimentaires à bonne température et à l’abri de la lumière, loin des rongeurs et autres nuisibles. Les qualités gustatives et nutritionnelles étaient ainsi préservées.
Les aliments secs comme la farine, les céréales, les fruits séchés ou l’huile côtoyaient les viandes et poissons fumés ainsi que les laitages transformés en fromages pour une plus longue conservation. A partir du Moyen-Âge, le pain, le vin, les fruits puis les pommes de terre y sont à leur tour stockés.
Enfin, au début du 19ème siècle l’apparition de la boîte de conserve puis du réfrigérateur change la donne. Et l’usage premier du cellier, qui servait jusque-là de réserve alimentaire naturelle, disparaît au profit de la cuisine où l’on peut désormais tout ranger et conserver dans des conditions optimales.